Hyperactivité vésicale : et si vous repreniez le contrôle de votre vessie ?
Bonjour. Avant toute chose, expliquez-nous ce qu’est l’hyperactivité vésicale ?
Il s’agit d’un trouble urologique caractérisé par des contractions musculaires de la vessie qui créent une envie soudaine et irrépressible d’uriner, avec des risques de fuites urinaires. Si l’on se rend plus de 8 fois aux toilettes dans la journée ou même une fois dans la nuit alors que l’hydratation a été normale (entre 1 litre et 1 litre et demi), il est possible d’être confronté à une hyperactivité vésicale.
En connait-on les origines ?
Les causes ne sont pas tout à fait claires et plusieurs facteurs entrent en jeu. L’hyperactivité de la vessie peut être causée par un stress ou se déclarer suite à un choc émotionnel. Des maladies comme la sclérose en plaques, le diabète, ou encore Parkinson causent des dysfonctionnements : le système d’ouverture et de fermeture de la vessie, contrôlé par les muscles et les nerfs, ne fonctionne plus très bien et la mécanique se grippe.
Sommes-nous nombreux à être concernés ?
On estime à 7 millions le nombre de personnes touchées en France. Et seule la moitié serait diagnostiquée. 59 % des femmes sont victimes d’hyperactivité vésicale et 41 % des hommes. D’ailleurs, les chiffres augmentent au fil des années : 40 % des plus de 75 ans sont touchés par ce trouble urologique.
Que faire en cas d’hyperactivité vésicale ?
Nous avons vu tout à l’heure les symptômes qui doivent alerter. En cas de répétition des envies fréquentes et irrépressibles d’uriner, il est conseillé de rencontrer son médecin généraliste, son gynécologue ou son urologue afin qu’il ou elle procède à des tests spécifiques et à un examen plus poussé, ou que soit envisagée l’option d’une échographie ou d’un bilan urodynamique.
De quoi s’agit-il précisément ?
Le bilan urodynamique est prescrit par un médecin pour définir et préciser l’origine et les mécanismes de certains troubles urinaires (fuites, mictions fréquentes, envies pressantes d’uriner). Il permet de délivrer un diagnostic plus précis et d’adapter le traitement.
Existe-t-il des solutions à adopter au quotidien pour limiter l’inconfort lié à hyperactivité vésicale ?
Tout à fait. On peut commencer par revoir la façon dont on s’hydrate en évitant (sauf avis médical) de dépasser les quantités recommandées (1 litre à 1,5l d’eau par jour). Il est aussi important de diminuer les liquides irritants et diurétiques de type alcool, café ou même thé. La pratique d’exercices de renforcements musculaires du plancher pelvien sont également préconisés. Enfin, j’invite nos lecteurs à noter les heures où ils urinent, les épisodes d’urgence et d’incontinence urinaire, le volume de chaque miction et les quantités de liquide ingérées afin d’en discuter avec un professionnel de santé qui évaluera l’hyperactivité vésicale et adaptera un éventuel traitement.
En cas d’absence d’amélioration, on peut également se tourner vers l’appareil que votre société Stimuli Technology a créé : le Tensi + . Expliquez-nous de quelle façon il fonctionne ?
Tensi + permet de reprendre le contrôle de sa vessie. Il a été développé avec des urologues spécialistes de la vessie hyperactive. Il s’agit d’un auto-traitement très simple à utiliser et qui fait appel à la neurostimulation. On place l’appareil à l’intérieur de la cheville. Celui-ci va envoyer des petites impulsions électriques transcutanées tout à fait indolores le long du nerf tibial postérieur (situé le long de la jambe, dans le prolongement du nerf sciatique) jusqu’au sacrum, dans le bas du dos. Cette zone contrôle l’ouverture et la fermeture de la vessie. La neurostimulation va faire diminuer l’hyperactivité de la vessie avec premiers effets au bout de 6 semaines . Le Tensi + se commande généralement après avis médical, afin d’écarter toute autre pathologie. Il est pris en charge par l’Assurance Maladie sur prescription.
Neurostimulateur Tensi+ STIMULI TECHNOLOGY
Dispositif médical discret et facile d'utilisation qui traite les symptômes de l'hyperactivité de la vessie par stimulation du nerf tibial postérieur à l’aide de la technique de neurostimulation électrique transcutanée (TENS). Un auto-traitement à domicile simple pour le patient.
